Titre : Au Prix du Luxe
Auteur : Amara Diabaté
Co-auteur : Abdoul Lamine Riche Ouattara
Éditeur : IP Éditions
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Résumé de l'oeuvre :

Dans les rues enfiévrées d’Abidjan, Penda, Gafou et Oumou se débattent entre la douceur de l’innocence et la fièvre d’un luxe interdit. Penda et Gafou, sous le pseudonyme audacieux des « Cherry Girls », troquent leur pureté contre des rendez-vous torrides et des plaisirs éphémères, où chaque baiser et chaque caresse se payent au prix fort.
Dès l’adolescence, les premières caresses de la séduction ouvrent la porte à un univers brûlant, où chaque rencontre est un pari sur l’avenir. Gafou, en quête de luxe et d’excitation, transforme son corps en une arme de séduction, troquant son innocence contre le frisson d’une opulence inespérée, tandis que Penda, partagée entre innocence et volupté, découvre à la fois la douceur et l’amertume d’un premier amour salvateur et périlleux.

Dans ce jeu de miroirs et de luxe, le désir se mue en obsession, et chaque instant volé aux règles de l’innocence révèle un prix bien plus lourd que celui des billets d’or.

Réflexion du Co-auteur :

Le désir est un poison sucré. Il séduit, enivre et nous fait croire que nous sommes maîtres du jeu. Mais à force de courir après le luxe, on oublie que tout a un prix.
On pense contrôler les règles, jusqu'à ce qu'on réalise que l'on est devenu une pièce sur l'échiquier de quelqu'un d'autre.
L’argent ne brille jamais autant que dans les yeux de ceux qui en manquent. Il promet la liberté, mais enchaîne ceux qui le poursuivent aveuglément.
On croit que la richesse est un pouvoir, mais souvent, c'est elle qui nous possède. Elle façonne nos désirs, étouffe nos scrupules et nous convainc que tout peut s’acheter—même l’innocence.
Le luxe est un mirage. Plus on avance, plus il recule. Et ceux qui s’y accrochent finissent par ne plus voir la ligne entre le rêve et la chute.
L’illusion du bonheur est plus dangereuse que la souffrance elle-même. Car elle nous endort, nous fait croire que nous touchons au sommet, alors qu’en réalité, nous sommes en train de tomber.
On vend son âme en pensant acheter une vie meilleure. Mais au final, qui ressort vraiment gagnant ? Celui qui possède ou celui qui est possédé ?
On croit jouer avec le feu, mais c’est lui qui finit toujours par nous consumer.
La liberté ne s'achète pas. Elle se conquiert. Et pour certains, elle commence là où le luxe s'arrête.